L’avertissement de Gérard Pierre-Charles sur le danger de laisser le secteur privé prendre le contrôle du pouvoir politique en Haïti est plus pertinent que jamais.
En août 2025, avec Laurent Saint-Cyr à la tête du Conseil Présidentiel de Transition et Alix Didier Fils Aimé à la Primature, l’inquiétude se renforce.
Ces figures du secteur privé incarnent un risque majeur : la primauté des intérêts économiques sur le bien commun, créant un conflit d’intérêts qui compromet la souveraineté populaire.
Cette dérive illustre comment l’État peut se transformer en un instrument au service d’intérêts privés, érodant les fondements de la justice sociale et perpétuant les inégalités.
En ce sens, la transition actuelle doit être une occasion de rétablir une gouvernance centrée sur l’intérêt général, garantissant l’inclusion politique et la transparence.
La légitimité de l’État dépend de sa capacité à servir la nation dans son ensemble, et non quelques privilégiés.
Une vigilance collective est nécessaire pour préserver la souveraineté du peuple haïtien.
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