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Pour la deuxième journée consécutive, des employés du centre GHESKIO ont gagné les rues, ce mercredi, pour réclamer la libération de Douglas Pape, enlevé il y a plus d’un mois, soit plus précisément le 28 novembre 2023 à Kenscoff par des hommes armés. Escortés par des forces de l’ordre, les manifestants ont défilé dans plusieurs rues de Port-au-Prince pour exprimer leur ras-le-bol face aux kidnappeurs qui décident de retenir l’otage malgré le versement de trois rançons.

Des représentants d’organisations de défense des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA, des parents d’élèves, des proches des patients se sont mobilisés à la cause de Douglas Pape, un fervent défenseur de la production agricole nationale, rappelle son père. Ils implorent les ravisseurs de libérer l’otage afin d’éviter la fermeture définitive du Centre GHESKIO, une institution engagée dans la prise en charge des catégories vulnérables.

Depuis plus d’un mois, les proches de Douglas Pape émettent des préoccupations en ce qui concerne la santé de l’otage. Les ravisseurs font du chantage, exigeant plus de rançons des proches de la victime. À ce stade, très peu d’informations sont disponibles sur l’identité des ravisseurs, le groupe criminel responsable de l’enlèvement suivi de séquestration contre rançon de Douglas Pape.

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