La diplomatie, pilier de la souveraineté, incarne la voix et la crédibilité d’un État. En Haïti, elle sombre dans le chaos. Les nominations clientélistes au sein des consulats et ambassades transforment ces vitrines internationales en espaces délabrés, où s’entassent des employés incompétents, recrutés par favoritisme politique.
Le ministère de l’Économie, déjà asphyxié par une crise économique paralysante, ne peut assumer ces charges supplémentaires. Sous la pression du CPT, la gestion diplomatique du ministre Harvel Jean Baptiste devient un réseau d’influences, sacrifiant l’intérêt national.
Paul Antoine Bien-Aimé, ministre de l’intérieur, aggrave la crise en instrumentalisant les consulats pour faciliter l’émigration. Cette gabegie institutionnelle entache l’image d’Haïti et hypothèque son avenir.
La reconstruction nécessite une diplomatie méritocratique, rompant avec le clientélisme. Priorité absolue : restructurer le ministère des Affaires étrangères, pour redonner à Haïti une voix crédible, fondée sur l’expertise et la stratégie.
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