Dans une Haïti en proie à une crise sécuritaire, sociale et économique sans précédent, le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement dirigé par le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé se livrent un affrontement aussi stérile qu’indécent. Cette lutte de pouvoir entre Fritz Jean, figure triste du CPT, et le chef du gouvernement n’a rien d’un débat d’idées ou de visions. Elle illustre plutôt l’incapacité des deux camps à répondre aux urgences nationales.
Pendant que les gangs armés étendent leur emprise sur une grande partie du territoire, que la population s’enfonce dans la misère et que l’État se délite, ces deux entités, censées incarner la transition et le redressement, s’enlisent dans des querelles d’ego et des calculs politiques mesquins.
Le CPT, composé d’acteurs issus d’un consensus fragile, peine à s’imposer comme une véritable autorité politique à l’approche du 7 février 2026, date marquant la fin de son mandat. Quant au gouvernement, il avance sans cap, gérant le chaos par l’immobilisme. Leur guerre ouverte, loin de représenter des visions concurrentes du progrès, met en scène deux échecs qui se disputent le contrôle d’un pays déjà au bord du gouffre.
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