Depuis quelques semaines, une dynamique de concentration du pouvoir s’est imposée au sein de l’État haïtien. Tandis que le Conseil présidentiel de transition (CPT) s’enfonce dans l’inefficacité, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé apparaît comme l’unique figure décisionnelle du moment. Entre blocages internes, rivalités d’égos et absence de feuille de route claire, l’organe censé incarner la collégialité semble aujourd’hui neutralisé.
Ce vide institutionnel a profité à un chef de gouvernement qui multiplie les décisions unilatérales, renforcé par l’appui discret mais tangible d’alliés internationaux. Alix Didier Fils-Aimé concentre désormais la gestion des urgences nationales et le pilotage d’un processus électoral encore incertain.
Mais ce pouvoir renforcé place désormais le pays devant une exigence claire : livrer des résultats concrets. La population, lasse des querelles et des promesses sans suite, attend des gestes forts en matière de sécurité, de lutte contre l’inflation, de services sociaux et de gouvernance. La « superpuissance » d’un Premier ministre isolé ne sera légitime que si elle s’accompagne de progrès visibles.
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