La crise politique haïtienne a atteint un point critique où le respect de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques doit être rappelé avec force. Ce texte international encadre clairement les limites de l’action diplomatique étrangère.
Toute intervention visant à peser sur les décisions souveraines d’Haïti constitue une dérive inacceptable. Les informations faisant état de pressions exercées sur Fritz Alphonse Jean, membre du Conseil présidentiel de transition (CPT), pour avoir appuyé une résolution visant à révoquer le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, soulèvent une profonde inquiétude. Elles pourraient représenter une violation flagrante du principe de non-ingérence.
Dans un contexte où plusieurs acteurs politiques accusent le chef du gouvernement de s’éloigner des intérêts nationaux, il est d’autant plus essentiel de préserver l’indépendance des institutions haïtiennes.
Le CPT, déjà fragilisé, ne peut se permettre de céder à des pressions extérieures, quelles qu’elles soient. Haïti ne reconstruira son avenir qu’en affirmant clairement sa souveraineté et en refusant toute mise sous tutelle, qu’elle soit déguisée ou assumée.
Soutenez Hebdo24 : pour une information libre et fiable.
Faire un don📲 Ne ratez rien avec Hebdo24
Recevez directement nos dernières nouvelles
sur votre téléphone via notre chaîne WhatsApp officielle.
Rejoindre la chaîne WhatsApp Hebdo24









