Depuis sa désignation à la tête du gouvernement de transition, Alix Didier Fils-Aimé incarne ce que beaucoup décrivent comme l’illustration parfaite d’un leadership absent. Onze mois se sont écoulés sans que des mesures fortes, cohérentes ou stratégiques ne soient prises pour enrayer la crise sécuritaire, politique et sociale qui étrangle Haïti.
Alors que les gangs étendent leur contrôle, que les institutions s’effondrent et que la population sombre dans une misère toujours plus profonde, la Primature semble paralysée, muette, voire indifférente. Aucune vision claire n’a été présentée, aucun plan concret mis en œuvre, et le peu de prises de parole du chef du gouvernement ont été jugées fades, déconnectées des urgences nationales. Pire encore, les décisions importantes semblent prises ailleurs, dans une confusion totale des rôles entre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et la Primature. Résultat : un vide de gouvernance qui se prolonge et alimente le chaos.
Pour de nombreux observateurs, Alix Didier Fils-Aimé symbolise la continuité d’une tradition politique marquée par l’inaction, le calcul et le mépris des priorités du peuple. À l’heure où Haïti a besoin d’un leadership audacieux, ferme et visionnaire, la Primature est devenue un siège sans gouvernail.
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