Après l’officialisation du Conseil Présidentiel de Transition par le Gouvernement de facto, le président des États-Unis, Joe Biden, a ordonné le déblocage d’une aide de 60 millions de dollars, dont la majeure partie servira à la fourniture d’équipements et à la formation de la force multinationale de sécurité, qui sera menée par le Kenya afin d’aider la police nationale d’Haïti à combattre les gangs.
Selon le journal Miami Herald, le Président Joe Biden, dont l’administration soutient la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité (MMSS) en Haïti malgré l’opposition du Congrès, a utilisé un pouvoir exécutif peu connu appelé Presidential Drawdown Authority. Cette autorité a été créée en vertu de la loi sur l’assistance étrangère de 1961, et Biden l’a utilisée pour contourner la résistance du Congrès au financement d’armes pour l’Ukraine.
Pour l’heure, le fonds fiduciaire créé par les États-Unis et les Nations Unies pour Haïti ne dispose que de 10,8 millions de dollars, alors que plusieurs pays ont promis leur soutien à Haïti pour la Mission Multinationale, sans oublier que le Congrès a refusé d’approuver 40 millions de dollars sur les 100 millions promis par le Département d’État. Récemment, le Royaume-Uni s’est engagé à fournir 5 millions de livres sterling, soit 7 millions de dollars, pour la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité en Haïti.
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