Au Cap-Haïtien, à l’occasion de la célébration de la fête du Drapeau le 18 mai 2025, le coordonnateur du Conseil présidentiel de transition, Fritz Alphonse Jean, a été chahuté par la foule, qui dénonçait l’incapacité du pouvoir intérimaire à ramener la sécurité dans le pays. En colère,
Fritz Alphonse Jean a fait savoir que « nous connaissons tous l’identité de ceux qui ont armé les jeunes qui créent la terreur dans le pays… » La question que l’on se pose : qu’est-ce qu’attend l’ancien gouverneur de la Banque centrale pour sévir contre les « patrons » des gangs armés, puisqu’il les connait comme nous tous ?
« Ceux qui crient « Vivre » comme ceux qui crient « À bas » connaissent très bien ceux qui ont armé les jeunes qui sèment le chaos dans le pays. Nous connaissons tous leur identité. Personne ne peut nous bluffer… », a laissé entendre Fritz Alphonse Jean en plein milieu de son discours, d’un ton énervé.
Par cette déclaration d’autorité irresponsable, l’ancien président trompeur de l’Accord Montana, confirme son incompétence au poste de coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (CPT). Comment expliquer qu’un individu parvenu au sommet de l’État, détenteur de la violence physique légitime, ne puisse prendre les mesures qui s’imposent pour faire arrêter et traduire en justice ceux qui sont les auteurs intellectuels des membres des gangs armés. À moins de n’être complice, Fritz Alphonse Jean avoue publiquement son irresponsable et son incapacité à diriger le pays.
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