Comme annoncé par des médias étrangers, le Conseil de Sécurité de l’ONU s’est réuni cet après-midi sur la situation d’Haïti, notamment sur la nécessité ou non d’y envoyer une force militaire en vue de freiner l’assaut des gangs armés.
Mais, les discussions n’ont pas porté fruits. Les positions n’ont pas évolué. Même si la majorité des membres du Conseil sont favorables au déploiement d’une force militaire en Haïti, le hic demeure qu’aucun pays ne s’est manifesté pour le diriger.
« C’est absolument essentiel qu’Haïti revienne à la stabilité institutionnelle, sur la voie de la paix et du développement durable », a déclaré la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohammed.
En réaction, la Fédération de Russie a exprimé des doutes sur l’apport réel d’un déploiement d’une force internationale en Haïti. En effet, elle a fait valoir l’état de délitement avancé des institutions haïtiennes qui est le résultat de « l’ingérence au long cours des États-Unis et des effets néfastes de la colonisation française ».
Dans l’intervalle, le souhait du Premier ministre Ariel Henry pour le Nouvel An est déjà connu. Il s’agit de l’intervention en Haïti d’une force internationale armée. À l’occasion de la traditionnelle rencontre de fin d’année avec les ambassadeurs accrédités dans le pays, le 19 décembre dernier, le locataire de la Primature avait une fois de plus évoqué l’idée.
Discussion about this post