Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés se dit consterné par la mort tragique de 17 migrants haïtiens au large des Bahamas le week-end écoulé, après le naufrage de leur petite embarcation.
Le GARR appelle les autorités haïtiennes à poser des actions concrètes en matière de sécurité notamment, mais aussi sur le plan socio-économique afin de répondre aux attentes de la population. Par ailleurs, l’organisation haïtienne de défense des droits des migrants dit constater depuis quelques temps une augmentation considérable du nombre d’Haïtiens qui essayent de fuir quotidiennement le pays de manière irrégulière.
En effet, 17 personnes dont 15 femmes et un enfant ont perdu la vie dans cet énième drame survenu au large des Bahamas, selon les autorités de l’Archipel le dimanche 24 juillet 2022. Quelques heures après cette annonce, le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés se dit consterné par ce drame. Pour le coordonnateur a.i. de cette organisation haïtienne de défense des droits des migrants, Carl-Henry Petit-Frère, la situation difficile dans laquelle se trouve le pays en est la cause.
Évoquant les raisons qui ont massivement poussé les Haïtiens à quitter le pays, le responsable du GARR rappelle que le problème est lié à la situation socio-économique. Mais, dit-il, l’insécurité demeure aujourd’hui une autre cause majeure de ce mouvement migratoire.
La note de sympathie des autorités haïtiennes ne suffit pas, fait remarquer le GARR qui appelle les autorités haïtiennes à répondre aux attentes de la population tant sur le plan socio-économique que sécuritaire. Toutefois, le GARR en profite pour sensibiliser les gens sur le danger que représente ce type de voyage clandestin.
L’instabilité politique, l’oppression économique et/ou les catastrophes naturelles ont souvent amplifié les flux d’émigration au cours des décennies. Mais à cela s’ajoute aujourd’hui, l’insécurité généralisée due au phénomène de la gangstérisation.
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