22 ans, Déborah Zilus, étudiante de l’INUKA été kidnappée en son domicile à Onaville 20, commune de la Croix-des-Bouquets, le lundi 14 mars dernier. Quelques jours après ce rapt, les parents de la victime sont inconsolables.
L’enlèvement de la jeune Déborah Zilus plonge ses parents et proches dans la consternation. La jeune de 22 ans a été enlevée par des bandits armés en son domicile dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 mars, selon ce qu’a rapporté Pauline Zéphyr, la mère de la victime. « Il était environ minuit quand les malfrats ont fait irruption dans la maison et nous ont demandé de leur donner de l’argent », raconte Zephyr avec sa voix enrouée de tristesse. Soirée cauchemardesque pour cette famille. Les bandits ont saccagé la maison dans le but de trouver de l’argent, avant de ligoter le père avec une corde et partir avec Déborah, témoignage la mère.
100 mille dollars, c’est la somme réclamée par les ravisseurs pour libérer Déborah. La famille dit ne pas posséder cette somme et sollicite la clémence des kidnappeurs. « Nou pa gen lajan sa yo. Se dlo nap bat poun fè bè ». « Je demande aux ravisseurs de relâcher ma fille, ç’aurait été une délivrance pour la famille », lâche la dame.
L’ UNICA, établissement dans lequel étudie Déborah est également consterné par le rapt de la jeune étudiante.
Dans une note publiée quelques heures après l’enlèvement, la faculté proteste énergiquement contre cet acte crapuleux.
Le conseil de l’université déplore la situation d’insécurité qui règne dans le pays et exige le pouvoir public à faire tout ce qui est possible pour libérer Déborah Zilus, étudiante en 2ème année des sciences informatiques.
Malgré les dénonciations du kidnapping au sein de la population, rien n’a Changé. Au contraire le phénomène continue de prendre de l’ampleur sous l’œil impuissant des autorités concernées. Et la population abandonnée à elle-même, vit la peur au ventre.
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