Alors que l’insécurité continue de semer la terreur à travers Haïti, notamment à Port-au-Prince où les gangs contrôlent toujours plusieurs zones stratégiques, les propos tenus par Louis Gérald Gilles, conseiller au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT), suscitent de vives réactions.
Des propos jugés déconnectés
Le vendredi 11 juillet 2025, lors d’une déclaration publique, Gilles a affirmé que la situation sécuritaire s’était « nettement améliorée » par rapport aux années précédentes. Il a même garanti la fin de l’insécurité d’ici la fin du mois d’août, des propos jugés irréalistes par de nombreux citoyens et observateurs.
Une fracture entre les discours et la réalité
Pour beaucoup, ces déclarations traduisent une déconnexion flagrante avec le vécu de la population, confrontée quotidiennement aux kidnappings, fusillades et déplacements forcés. Certains n’hésitent pas à qualifier le conseiller de « vivant sur une autre planète ».
Un passé entaché
Par ailleurs, le passé de Gilles n’aide en rien sa crédibilité. Il reste associé à des scandales, dont l’affaire de tentative de braquage à la BNC, qui ternissent davantage son image auprès de l’opinion publique.
Haïti attend des actes
Haïti n’a pas besoin de paroles rassurantes. Elle a besoin d’actes. De solutions crédibles. D’un État qui protège au lieu de fuir ses responsabilités. Tant que les responsables politiques vivront loin des réalités du peuple, tant que les mots ne correspondront pas aux faits, la fracture continuera de s’élargir. Et avec elle, l’idée même de nation.
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