La visite du prémier du Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, au siège de la Police nationale d’Haïti (PNH) le lundi 30 juin 2025, n’aura pas convaincu. Présentée comme un geste fort, cette apparition s’apparente davantage à une opération de communication qu’à une réponse concrète à la crise sécuritaire.
Aucun plan, aucune annonce, aucun engagement clair n’a émergé. Pendant ce temps, la population vit toujours sous la menace des gangs, et la PNH reste en sous-effectif, mal équipée et démoralisée.
Une visite sans suite, qui illustre, une fois de plus, l’écart entre les gestes symboliques du gouvernement et les urgences du terrain.
N’en parlons pas des drones kamikazes qu’Alix Didier Fils-Aimé gère comme ses biens privés dans la lutte contre les gangs armés.
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