La participation de Leslie Voltaire au 9e Sommet de la CELAC à Tegucigalpa soulève des questions sur les priorités du Conseil Présidentiel, alors qu’Haïti traverse une crise sans précédent.
Si le discours officiel met en avant la solidarité régionale, il apparaît déconnecté de la réalité d’une population livrée à la violence et à l’insécurité.
Les promesses de soutien, comme celle d’une Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité, restent lettre morte.
L’annonce d’un référendum constitutionnel et d’élections semble même provocante dans un pays où les gangs font la loi et où les institutions sont exsangues.
La CELAC, souvent critiquée pour son inertie, ne propose aucune solution tangible aux crises haïtiennes.
Plutôt que de multiplier les rencontres diplomatiques, les dirigeants devraient concentrer leurs efforts sur la sécurité, la restauration des services publics et un dialogue national inclusif – seules réponses à la mesure des souffrances du peuple haïtien.
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