Alors que le ministre des affaires étrangères d’Haïti se trouve à Washington, l’administration Trump annonce de possibles restrictions de voyage pour les Haïtiens. Au moment où Haïti tente de se relever de crises politiques et économiques, cette mesure pourrait aggraver la situation des milliers de personnes cherchant refuge.
Sous couvert de sécurité nationale, le gouvernement Trump poursuit une politique discriminatoire, envisageant d’inclure Haïti dans une « liste rouge » de pays soumis à une interdiction totale de voyage. Cette décision fait écho à une stigmatisation historique des nations déjà fragilisées, alimentant un climat de peur autour de l’immigration.
Les conséquences sont déjà visibles : des universités américaines incitent leurs membres à quitter Haïti, tandis que les demandes de visas rencontrent des refus fréquents à l’ambassade américaine à Port-au-Prince. Les immigrants, loin d’être des fardeaux, enrichissent la culture et l’économie des États-Unis.
Il est impératif que les politiques migratoires soient fondées sur des principes de justice et d’humanité. Plutôt que de restreindre l’accès aux populations vulnérables, l’administration devrait promouvoir l’intégration et la coopération. Les Haïtiens ne doivent pas devenir des boucs émissaires d’un discours politique qui exacerbe les peurs.
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