Dans une récente interview accordée à un média local, Me. André Michel, farouche défenseur et zélé de l’ancien gouvernement incompétent d’Ariel Henry, critique aujourd’hui le Conseil présidentiel de transition, qu’il qualifie d’incapable face à la montée des gangs armés.
Pour l’ancien candidat malheureux aux sénatoriales de 2015, la bande à Fritz Alphonse Jean a échoué dans sa mission de stabiliser le pays, en vue de la tenue des prochaines élections générales. Selon lui, ce sont les gangs armés les vrais maîtres du jeu. Il en veut pour preuve, le contrôle de plus en plus de territoires par les bandits armés depuis l’installation du CPT en avril 2024.
« Même Champs-de-mars est aujourd’hui devenu une zone de non-droit », s’est plaint André Michel qui rappelle que le dernier conseil des ministres tenu au Palais national avait eu lieu sous le gouvernement d’Ariel Henry le 12 janvier 2024.
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Ce que l’autoproclamé « avocat du peuple » semble oublier ou prétend oublier, c’est sous le régime monocéphale du neurochirurgien que les gangs armés se sont renforcés. D’ailleurs, Ariel Henry lui-même a été renversé par les caïds alors qu’il se trouvait au Kenya. En fait, les malfrats avaient menacé de mettre le pays à feu et à sang au cas où le premier ministre d’alors (février-mars 2024) s’aviserait à retourner dans le pays. Ainsi, par démonstration, ils avaient attaqué la prison civile de Port-au-Prince, celle de la Croix-des-bouquets, ainsi que l’aéroport international Toussaint Louverture qui, aujourd’hui encore, est resté fermé.
Après avoir fait leur beurre au sein des gouvernements symbolisant l’échec, les politiciens haïtiens s’érigent toujours en donneur de leçons pour leurs successeurs. C’est aujourd’hui le cas de Me. André Michel, un individu hautement décrié au sein de la société haïtienne.
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