Le retour des Haïtiens déportés par les États-Unis crée une onde de choc à travers le pays. Ce mardi, un premier groupe de 25 rapatriés a atterri à l’aéroport international du Cap-Haïtien, marquant le début des déportations décidées par l’administration Trump.
Parmi eux, 13 étaient des personnes condamnées, ajoutant une note tragique à leur retour.
Les récits de ces hommes et femmes sont bouleversants. Certains ont passé plusieurs mois en détention avant leur renvoi, tandis que d’autres ont vécu des péripéties à travers le Mexique.
À leur arrivée, la colère était manifeste. Beaucoup ont signalé ne pas avoir récupéré leurs passeports, intensifiant leur sentiment d’abandon. De nombreux documents auraient été détruits.
L’inquiétude règne parmi les rapatriés, notamment ceux qui craignent de se déplacer sans pièce d’identité, redoutant des violences.
Malheureusement, les autorités haïtiennes n’ont pas pris de mesures appropriées pour les accueillir dignement.
Le soutien se limite à un repas chaud, la possibilité de contacter des proches et une aide financière de seulement 5 000 gourdes.
Cette situation met en lumière les difficultés rencontrées par les rapatriés, qui méritent bien plus qu’une aide minimaliste dans des moments de vulnérabilité extrême.
L’indifférence des autorités face à leur accueil soulève des interrogations sur le traitement qui devrait leur être réservé en toute dignité.
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