L’année qui prend fin aura été celle de toutes les catastrophes. Prise d’assaut du plus grand centre carcéral du pays (pénitencier national) suivie de l’évasion de milliers de prisonniers, attaques ciblées et répétées contre l’Aéroport international Toussaint Louverture occasionnant la cessation des vols commerciaux en partance et vers la capitale d’Haïti, destruction de commissariats et sous-commissariats culminant vers l’assassinant de dizaines de policiers…, 2024 est l’année où les armes ont parlé plus fort que les soi-disant autorités.
De leur côté, les dirigeants ont multiplié les promesses non tenues et les mensonges sans vergogne durant l’année. Sans pouvoir agir sur le mauvais sort d’une population aux abois, à la merci des bandits armés, le Conseil présidentiel de transition et le gouvernement ont fait figure d’incompétence et d’incapacité totale. Les malfrats ont gagné des territoires à un rythme soutenu et exponentiel pendant que les forces de l’ordre, elles, sont mal équipées, voire désarmées.
Tueries de masse, nombre excessif de déplacés internes, multiplication des territoires conquis par les gangs armés, légitimation de la corruption au plus haut sommet de l’Etat, déportations massives et inhumaines d’Haïtiens par la République dominicaine notamment, exode massif de jeunes haïtiens vers les Etats-Unis (Programme Biden), l’année 2024 laissera indubitablement des traces profondes sur celle qui déjà frappe à la porte, 2025. Leslie Voltaire et sa bande présidentielle, Alix Didier Fils-Aimé et son équipe gouvernementale sauront-ils faire œuvre qui vaille ? Rien n’est moins sûr…
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