La décision de Citibank de geler les comptes des missions diplomatiques haïtiennes aux États-Unis soulève des inquiétudes et des interrogations.
Si le ministère haïtien des Affaires étrangères (MAE) écarte l’hypothèse d’un problème de gestion financière, il demeure évasif sur les véritables motifs de cette mesure.
Washington avait pourtant alerté à plusieurs reprises Port-au-Prince sur des dysfonctionnements au sein de ses représentations diplomatiques, sans succès.
Aujourd’hui, l’initiative de Citibank, combinée à l’annonce prochaine d’une « décision importante » par les autorités américaines, laisse craindre une escalade des tensions entre les deux pays.
Cette opacité alimente les spéculations : s’agit-il de pressions liées à la crise politique en Haïti, ou simplement de manquements administratifs de la part des institutions haïtiennes ?
Quoi qu’il en soit, si les mesures de Citibank venaient à se concrétiser, elles paralyseraient les services consulaires, privant des milliers d’Haïtiens expatriés de soutien essentiel.
Au-delà des conséquences pratiques, cette situation envoie un signal alarmant pour des relations bilatérales déjà fragilisées.
Citibank se doit de clarifier sa position, tandis que le MAE doit urgemment rétablir la transparence dans cette affaire. Sans action rapide, cette crise risque d’éroder davantage les fondations d’un État déjà vulnérable.
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