La République dominicaine a récemment déporté 135 femmes enceintes, mères et enfants vers Haïti dans le cadre d’une répression contre l’immigration illégale.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle politique qui oblige les hôpitaux publics à vérifier l’identité des patients, suscitant des inquiétudes quant à l’accès aux soins médicaux pour les populations vulnérables.
Les autorités affirment que les déportés ont été traités avec dignité et renvoyés après avoir reçu des soins médicaux.
Cependant, des groupes de droits humains, comme Amnesty International, mettent en garde contre les conséquences de cette politique, qui pourrait dissuader les personnes dans le besoin de se rendre à l’hôpital de peur d’être expulsées.
Au cours des six derniers mois, plus de 180 000 personnes ont été renvoyées en Haïti, un pays en proie à la violence des gangs et à une crise humanitaire croissante.
Les responsables de l’ONU avertissent que la situation en Haïti est en train d’atteindre un point de non-retour.
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