Port-au-Prince sombre dans un chaos orchestré. Depuis 2022, des dizaines de milliers de personnes ont fui les violences des gangs, laissant derrière elles des quartiers entiers vidés de leurs habitants.
Derrière cet exode massif se cache une réalité encore plus sombre : une spoliation organisée au profit d’intérêts politiques et économiques.
Des zones stratégiques sont méthodiquement dépouillées, leurs habitations abandonnées étant convoitées, selon plus d’un, pour des projets immobiliers douteux.
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Ce « land grabbing » urbain, facilité par l’absence de l’État, transforme la crise humanitaire en opportunité pour une minorité puissante.
Qui sont les véritables bénéficiaires ? Ce sont des élites locales, voire des investisseurs étrangers, qui profitent de cette gentrification par la violence.
La communauté internationale doit agir : documenter les transferts illicites, geler les transactions suspectes et exiger un cadastre transparent.
Sans intervention, Port-au-Prince deviendra une ville où seuls les plus forts auront le droit d’y vivre.
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