Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) d’Haïti, dirigé par Fritz Alphonse Jean, traverse une période critique marquée par une défiance grandissante de la population. La recrudescence de la violence, illustrée par l’assassinat de deux religieuses et de plusieurs citoyens à Mirebalais, a mis en lumière l’incapacité des autorités à garantir la sécurité. Cette situation a provoqué des manifestations exigeant des actions immédiates.
Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant un État défaillant. Le directeur de la Police Nationale, Normil Rameau, est particulièrement visé, avec des appels croissants à sa démission. Dans ce contexte, le CPT envisagerait un remaniement ministériel pour redonner confiance aux Haïtiens. Cependant, les hésitations persistantes risquent d’affaiblir davantage sa crédibilité.
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Si la proposition d’un budget renforcé pour la PNH est un pas positif, les citoyens attendent des mesures concrètes. Pour apaiser la colère populaire et stabiliser le pays, le CPT doit agir avec rapidité et détermination. La restauration de la confiance passe par des décisions courageuses et transparentes, sans quoi la crise pourrait s’aggraver.
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