Dans un contexte déjà tendu, la décision de Luis Abinader de maintenir la fermeture du trafic aérien entre la République dominicaine et Haïti s’avère être une humiliation pour Fritz Alphonse Jean.
Alors que Jean espérait une réouverture partielle, son appel a été rejeté avec fermeté.
Abinader a mis en avant des préoccupations légitimes de sécurité, soulignant les dangers que représentent les gangs armés en Haïti.
Cette situation met en lumière l’isolement croissant d’Haïti sur la scène internationale et la difficulté pour ses dirigeants de faire entendre leur voix.
La fermeture prolongée des voies aériennes aggrave non seulement la crise humanitaire, mais complique également les efforts de dialogue entre les deux nations.
Si le président dominicain semble prudent, il est crucial que des mesures concrètes soient prises pour rétablir la confiance et favoriser une coopération régionale, sans quoi l’isolement d’Haïti ne fera qu’empirer.
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