En 2022, Fritz Alphonse Jean a exprimé une opinion marquante sur la situation en Haïti, qualifiant de « honte nationale » la demande d’intervention étrangère dans le pays.
Selon lui, la solution ne résidait pas dans l’arrivée de forces multinationales, mais dans la création d’un consensus national pour établir un État fondé sur la bonne gouvernance, favorisant ainsi le progrès et la paix sociale.
Cependant, la réalité actuelle semble contredire ses idéaux.
En tant que président du Conseil présidentiel de transition, il observe une montée alarmante des groupes criminels qui s’emparent de territoires.
Malgré ses convictions contre l’intervention étrangère, M. Jean continue de soutenir la mission multinationale d’appui à la sécurité, rendant régulièrement visite aux troupes pour exprimer sa gratitude et encourager leur engagement.
Cette dichotomie entre ses idéaux passés et son comportement actuel illustre les complexités de la gouvernance en Haïti.
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