Les réformes proposées par Ketleen Florestal, la ministre de la Planification et de la Coopération Externe, sont souvent qualifiées de « réformes-bidon », et cette appellation soulève des inquiétudes quant à leur efficacité face aux problèmes structurels profonds qui affligent le ministère.
Bien qu’elle se positionne contre la corruption et le clientélisme, ses initiatives semblent insuffisantes pour s’attaquer aux racines de ces maux.
Les accusations d’absentéisme à l’encontre de certains employés ne font qu’effleurer la surface des dysfonctionnements ancrés dans la culture institutionnelle.
Il est particulièrement préoccupant de noter que la ministre Florestal a séjourné à l’hôtel Montana pendant plusieurs mois, à partir de juin, sans se rendre au MPCE, et ce, aux frais des contribuables.
De plus, ses promesses de réévaluation salariale nécessitent des contrôles rigoureux pour éviter un échec retentissant.
Les inégalités de genre au sein du ministère ajoutent une couche supplémentaire de complexité, les femmes étant souvent victimes de discrimination, ce qui contredit son discours sur l’égalité des chances.
En outre, l’absence de dialogue constructif avec les employés et les syndicats risque d’aggraver les tensions existantes.
Pour véritablement réussir, la ministre doit adopter une approche inclusive et démontrer un engagement sincère envers une transformation tangible des pratiques institutionnelles.
Il est essentiel qu’elle comprenne que le succès d’un ministre repose sur une stratégie de travail d’équipe, plutôt que sur une action solitaire.
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