Une lueur d’espoir s’était levée avec l’arrivée de Didier Fils-Aimé à la tête de la Primature. En remplacement du Dr Garry Conille, dont le mandat avait été terni par des tensions avec le Conseil présidentiel de transition (CPT) et un climat de violence insupportable, Fils-Aimé avait promis de restaurer la sécurité et la confiance au sein de la population haïtienne. Hélas, son bilan est plus que mitigé : il est alarmant.
Les promesses d’un retour à la sérénité se heurtent à la réalité brutale des rues de Port-au-Prince. Certains habitants, qui avaient déjà connu l’angoisse des attaques de gangs sous le gouvernement précédent, continuent de vivre dans la peur, incapables de regagner leurs foyers.
De nouveaux quartiers subissent les assauts de bandes armées, témoignant d’une détérioration de la situation sécuritaire qui ne peut être attribuée qu’à une gestion calamiteuse de la crise.
Port-au-Prince est le théâtre de tensions palpables. Les barricades dressées dans plusieurs quartiers et l’inquiétude généralisée des citoyens révèlent une réalité désenchantée.
La fermeture des écoles témoigne de l’impact direct de l’insécurité sur la vie quotidienne, tandis que les policiers, désabusés par l’inefficacité de l’exécutif, expriment leur ras-le-bol.
Dans cet environnement chaotique, la sécurité devrait être une priorité du gouvernement. La tenue des élections est conditionnée à une amélioration de la situation sécuritaire.
Cependant, aucune nouvelle stratégie ni plan d’action concret n’a été proposé pour faire face à la menace des gangs. Les citoyens exigent des résultats tangibles. Le Premier ministre doit rapidement trouver des solutions.
La population, déjà éprouvée par des années de crises successives, ne peut se permettre d’attendre indéfiniment des résultats.
Les jours de Didier Fils-Aimé à la tête de la Primature pourraient être comptés s’il ne parvient pas à inverser cette spirale de violence et d’angoisse. Les attentes sont grandes, et le temps presse !
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