En moins d’un an, le pays a connu trois coordonnateurs qui s’affublent du titre de Président, voire par excès de chef d’État. Edgard Leblanc, Leslie Voltaire et Fritz Jean. Les deux premiers n’ont donné aucun résultat, alors que le pays est gangrené par les gangs armés. Le troisième en date est en passe d’échouer piteusement.
D’avril 2024 à mars 2025, le pays a connu des moments de grandes difficultés allant de la violence exacerbée des gangs armés, à la misère atroce qui est le lot d’une grande majorité de la population. Plus de 5 millions de personnes sont en insécurité alimentaire, selon les derniers chiffres.
Face à ce tableau, les trois présidents qui se sont succédé n’ont rien pu faire, sinon s’enrichir au détriment des caisses de l’État. Dans l’intervalle, les groupes criminels ne chôment pas. Ils tuent, volent, violent, kidnappent, gagnant ainsi de plus en plus de territoires.
La chaise musicale du Conseil présidentiel de transition, caractérisée par ce que des assoiffés de pouvoirs appellent « présidence tournante », est inefficace totalement. Une seule loi existe : celle des gangs armés. La grande victime reste et demeure la population à bout de souffle et aux abois.
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