En 2017, Harvel Jean-Baptiste, alors représentant d’Haïti à l’Organisation des États américains (OEA), a provoqué une onde de choc en critiquant les États-Unis et le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro. Il a qualifié ce dernier de « putschiste » en lien avec la crise au Venezuela, une déclaration qui n’est pas passée inaperçue.
Marco Rubio, sénateur à l’époque, a réagi vigoureusement lors d’une réunion de l’OEA, dénonçant le soutien d’Haïti à Nicolás Maduro.
Cette confrontation a marqué un tournant dans les relations diplomatiques entre les deux pays. Le président de l’époque, Jovenel Moïse, a finalement révoqué Harvel Jean-Baptiste.
Depuis cet échange tendu, aucune rencontre n’a eu lieu entre Rubio, désormais sénateur et membre influent du Parti républicain, et Jean-Baptiste.
Ce silence pourrait être interprété comme un mépris envers le diplomate haïtien.
Par ailleurs, Jean-Baptiste, manquant d’une ligne directrice claire en matière de politique étrangère, semble multiplier les voyages sans véritable impact, tentant de combler le vide diplomatique.
Pendant ce temps, son ami lavalassien, Leslie Voltaire, a seulement évoqué un rapprochement potentiel avec l’ALBA, un groupe aux tendances communistes, sans que cela ne se traduise par des actions concrètes.
Pour qu’une véritable relation soit rétablie avec les États-Unis (notre plus grand partenaire au niveau international), ne faudrait-il pas révoquer Harvel Jean-Baptiste, comme l’avait fait Jovenel Moïse ?
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