Suite à la promesse du président Fritz Alphonse Jean de mettre en œuvre le décret créant l’ANI, notamment dans un contexte où les ressources sont limitées et les besoins de la population pressants, sa proposition mérite une attention particulière.
Esperance a proposé que les neuf conseillers, qui perçoivent chacun 5 millions de gourdes par mois, renoncent à ces sommes pour les rediriger vers les services de renseignement.
Dans un pays où la sécurité et le développement sont souvent compromis par un manque de moyens et de coordination, l’idée de rendre opérationnels les services de renseignement est cruciale.
Cependant, il ne s’agit pas seulement d’une question de fonds, mais également d’une question de volonté politique et de transparence dans la gestion des ressources.
Les conseillers sont-ils prêts à sacrifier leur confort pour le bien commun ?
Il est temps que les décideurs prennent des mesures concrètes pour prouver leur dévouement à la cause publique.
La proposition d’Esperance pourrait être le premier pas vers un changement significatif, mais elle doit s’accompagner d’une réflexion plus large sur la responsabilité et la redevabilité des acteurs politiques.
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