Dans une interview accordée à un média local au lendemain de sa prise de fonction en tant que président du Conseil présidentiel de transition, Leslie Voltaire avait presque juré de reprendre le contrôle d’au moins une des routes nationales occupées par des gangs armés. Alors qu’il quitte la présidence du CPT, le représentant de Fanmi Lavalas n’a pas su tenir sa « fausse promesse ».
Lorsqu’il s’agit de multiplier les grands discours, les politiciens haïtiens ne font preuve d’aucune retenue. Comme son prédécesseur, Edgard Leblanc, avant lui, Leslie Voltaire a promis de lutter contre les gangs armés et de permettre aux familles déplacées de regagner leurs demeures, mais il n’en est rien.
Sous la présidence du représentant de Fanmi Lavalas au Conseil présidentiel de transition, davantage de territoires ont été perdus. Les forces de l’ordre se sont montrées plus impuissantes que jamais, tandis que les bandits, eux, se sont renforcés. Kenscoff est la dernière zone en date partiellement contrôlée par les malfrats. N’en parlons pas de Solino, Tabarre et Delmas 30…
Aujourd’hui, tout comme Leslie Voltaire et Edgard Leblanc avant lui, l’actuel président du CPT, Fritz Alphonse Jean, a fait des promesses excessives tant sur la sécurité que sur la relance économique. Parviendra-t-il à les tenir ? Rien n’est moins sûr.
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