Marco Rubio, le responsable de la diplomatie des États-Unis, refuse de rencontrer Harvel Jean-Baptiste en raison de son passé obscur. La lecture du récent communiqué de presse annonçant le départ du Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes, S.E.M. Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, pour les États-Unis à l’occasion de la 56ᵉ Session spéciale de l’Assemblée générale de l’Organisation des États Américains (OEA) soulève beaucoup de questions.
Alors que le pays est plongé dans une crise profonde, marquée par l’insécurité croissante, les expulsions massives de nos compatriotes à l’étranger et une situation socio-économique désastreuse, la mission du ministre semble déconnectée des préoccupations urgentes du peuple haïtien.
La volonté affichée de dynamiser l’action diplomatique et consulaire d’Haïti semble n’être qu’un vernis, masquant une réalité amère : une politique étrangère en désarroi.
Jean-Baptiste, loin d’incarner les valeurs de souveraineté et de défense des intérêts nationaux, semble s’adonner à une stratégie opportuniste où les intérêts personnels prévalent sur ceux de la nation.
Son visage renfrogné, son parcours académique obscur, son manque de transparence et son silence face aux médias trahissent une incapacité à communiquer avec une population qui mérite un leadership éclairé et engagé.
L’homme ne fait rien d’autre que de collecter des per diem.
Les déplacements fréquents du ministre, souvent accompagnés de dépenses somptuaires, sont particulièrement déconcertants dans un pays où tant de citoyens peinent à joindre les deux bouts.
Alors que les Haïtiens affrontent des défis quotidiens, le ministre semble plus préoccupé par ses voyages que par la réalité de ceux qu’il est censé représenter, témoignant d’un profond mépris pour une population aspirant désespérément à un changement significatif.
Il devient difficile de ne pas voir en Harvel Jean-Baptiste un symbole de l’échec de la politique étrangère haïtienne.
Chaque voyage, chaque rencontre internationale devrait être l’occasion de plaider pour les droits et les intérêts d’Haïti sur la scène mondiale. Pourtant, sous sa direction, la diplomatie haïtienne semble être un navire à la dérive, sans cap ni boussole, laissant le pays dans une vulnérabilité alarmante.
Il est grand temps que les dirigeants haïtiens prennent conscience de l’urgence de la situation.
La politique étrangère d’Haïti doit être réorientée vers une véritable défense des intérêts nationaux, loin des manœuvres opportunistes et des escapades inutiles.
Les Haïtiens méritent un ministre qui les écoute, qui les représente dignement et qui agit avec intégrité.
En l’état actuel, Harvel Jean-Baptiste ne répond ni à ces critères ni aux attentes d’un peuple en quête de dignité et de justice.
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