L’économiste Fritz Alphonse Jean est devenu ce vendredi 7 mars 2025 le président du Conseil présidentiel de transition (CPT). Abstraction faite de ses promesses qui, selon des observateurs avisés ne seront pas tenues, il est impératif de rappeler l’opinion de l’ancien Gouverneur de la Banque centrale sur la « structure présidentielle ».
Élu président le 30 janvier 2022 dans le cadre de l’accord politique de Montana, Fritz Alphonse Jean, dans le cadre d’une interview accordée au journal Le Nouvelliste, avait fait savoir qu’il ne croit pas à l’idée de placer un collège présidentiel à la tête du pays.
Personnellement, je ne vois pas comment cela (le collège présidentiel, ndlr) pourrait fonctionner par rapport à l’histoire du pays », a déclaré l’économiste Fritz Alphonse Jean, qui fait notamment référence aux problèmes de fonctionnement institutionnel récurrents dans le pays pour étayer sa position.
Selon lui, les cartels municipaux de trois membres qui ont du mal à fonctionner en sont la preuve. « Je ne vois pas comment trois membres ne parviennent à fonctionner alors que cinq le pourraient », fait-il savoir, répondant aux questions de Robenson Geffrard.
Voilà la déclaration de celui qui est aujourd’hui devenu le président d’un Conseil présidentiel de neuf (9) membres qui, après presque qu’une année d’exercice de pouvoir, n’arrive pas à donner des résultats. Fritz Alphonse Jean saura-t-il faire mieux que ses prédécesseurs, Edgard Leblanc et Leslie Voltaire ? Rien n’est moins sûr.
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