La situation à Port-au-Prince est devenue critique, avec les gangs contrôlant 85 % de la capitale et rendant les déplacements périlleux, notamment pour les employés de la fonction publique.
Alors que de nombreuses institutions ferment ou se déplacent vers des zones plus sûres, la Banque de la République d’Haïti (BRH) persiste à fonctionner dans cette zone dangereuse, exposant ses employés à des risques élevés.
Ces derniers doivent payer des tarifs exorbitants pour des transports potentiellement dangereux, et plusieurs ont été victimes de vols par des gangs.
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Malgré la reconnaissance de l’insécurité croissante par le gouverneur de la BRH, Ronald Gabriel, aucune mesure concrète n’a été mise en place pour garantir la sécurité des fonctionnaires et clients.
Des solutions, telles que l’ouverture de bureaux dans des zones sécurisées ou la facilitation des paiements électroniques, sont ignorées.
Ce silence et cette inaction soulignent un manque de leadership et de responsabilité de la BRH envers ses employés.
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