Faisant l’objet d’un avis de recherche, l’ancien député de Kenscoff, Alfredo Antoine Junior, ne s’était pas rendu à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), contrairement à son annonce faite sur les réseaux sociaux. De multiples raisons expliquent le revirement de l’ancien parlementaire, dont l’application des consignes de ses Avocats lui conseillant de se garder de se présenter seul face aux enquêteurs de la police.
« En tant que personnalité publique, la DCPJ ne peut émettre un avis de recherche à mon encontre sans m’avoir été préalablement invité en ses bureaux. La DCPJ doit respecter mes droits en tant que citoyen. D’autant plus que je n’ai aucun lien avec les gangs armés. Je refuse de payer le prix du conflit d’autorité qui existe au sein du CSPN », a-t-il avancé comme motif de sa non-présence constatée à la Direction centrale de la police judiciaire.
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Selon lui, la démarche de la DCPJ est purement et simplement une persécution politique. « D’ailleurs, je n’occupe actuellement aucune fonction au sein de l’État. J’ai toujours affirmé que je ne participerai à aucun gouvernement intérimaire ou de facto. Les accusations dirigées contre ma personne pour des raisons politiques sont absurdes », affirme-t-il tout en se disant disposé à répondre aux questions de la justice.
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