Dans une récente note circulaire, le Ministère des Affaires étrangères et des cultes annonce avoir passé des instructions à chaque ambassade et aux postes consulaires d’Haïti aux États-Unis de mettre en place des cellules de veille et d’urgence. Selon le MAEC, ces cellules auront pour objectif d’accompagner les Haïtiens touchés par les récentes décisions américaines sur la migration. Ce qui, de l’avis des observateurs avisés, constitue une farce de plus.
« Ces cellules guideront et protégeront nos ressortissants en cas d’arrestation, détention ou expulsion, conformément aux lois et conventions internationales. Disponibles 24/7, elles offriront soutien et assistance immédiats », a précisé la note du Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes. Des précisions qui surprennent, d’autant que l’on saig que face à la République Dominicaine les autorités haïtiennes n’ont jamais pris aucune mesure pour protéger les personnes déportées ou menacées d’expulsions. Que peut Haïti face aux États-Unis ? Rien. Voilà pourquoi, des analystes mettent en doute la prétendue décision du MAEC.
Entretemps, face au risque de déportations de plusieurs milliers d’Haïtiens par l’Administration Trump, le parti UNIR exhorte le CPT à entamer des discussions au plus vite avec Washington. Les Conseillers-présidents devraient faire de ce dossier une priorité car les circonstances actuelles ne permettent pas d’accueillir nos compatriotes dans des conditions adéquates, insiste Clarens Renois, Coordonnateur de l’Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation.
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