Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) ont recensé plus de 5 350 personnes tuées et plus de 2 155 autres blessées sur l’année 2024. Il s’agit de la conséquence directe des actes de violence perpétrés par les gangs armés en Haïti. « Cela porte le total des morts et des blessés à plus de 17 000 depuis 2022 », selon un communiqué de presse rendu public par le BINUH, ce lundi 23 décembre 2024.
Dans ce même document accablant, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) ont révélé l’ampleur des atrocités perpétrées par le gang de Wharf Jérémie dans la capitale haïtienne. En seulement six jours, entre le 6 et le 11 décembre 2024, plus de 207 personnes, dont 134 hommes et 73 femmes, ont été exécutées dans une vague de violence sans précédent.
Parmi les victimes figurent principalement des personnes âgées accusées de sorcellerie après que le chef de gang les ait tenues responsables de la maladie de son enfant. D’autres victimes incluent des habitants cherchant à fuir le quartier ou suspectés d’avoir alerté les médias locaux sur ces crimes.
Entretemps, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé les autorités haïtiennes à renforcer les institutions paralysées par la corruption et l’impunité. Il a également insisté sur l’importance de l’embargo sur les armes et des sanctions internationales pour limiter l’influence des gangs.
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