Selon l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait autoriser le déploiement rapide d’une mission des Nations Unies en Haïti, pouvant restaurer la sécurité, l’état de droit et la gouvernance démocratique dans le pays.
Après une première tentative échouée au Conseil de sécurité de Nations Unies en raison du veto Russie et de la Chine, la question de la transformation de la mission multinationale en une mission onusienne de maintien de la paix est revenue dans les discussions. Après la MINUSTAH, le pays est en passe de connaître une énième intervention des forces onusiennes.
En raison de l’intensification des attaques coordonnées à grande échelle menées par les groupes criminels contre la population et les infrastructures clés du pays, le déploiement urgent d’une mission sous mandat des Nations Unies se présente comme l’ultime alternative vers le rétablissement de la stabilité en Haïti.
« Une nouvelle mission de l’ONU en bonne et due forme, qui respecte les droits et s’appuie sur les efforts initiaux de l’ONU, pourrait offrir aux Haïtiens une réelle opportunité de reconstruire leur vie dans l’espoir et la dignité », a affirmé Ida Sawyer, directrice de la division Crises, conflits et armes à Human Rights Watch.
En date du 29 novembre 2024, le Conseil de sécurité des Nations Unies s’était adressé au Secrétaire général Antonio Guterres, lui demandant de présenter des « recommandations stratégiques » sur le rôle que l’ONU pourrait jouer pour aider à résoudre la crise sécuritaire, économique et humanitaire en Haïti.
Depuis l’autorisation en octobre 2023 de la mission multinationale, suivi de son premier déploiement en juin 2024, la situation sécuritaire en Haïti n’a pas connu de changement significatif. Au contraire, de nouveaux territoires sont tombés aux mains des gangs armés tels que Solino et ses zones périphériques.
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