Après les discussions et tractations politiques entre le Conseil Présidentiel de Transition et le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé, la séparation du gâteau a finalement été effectuée. Ce vendredi 15 novembre 2024, la liste des noms des membres du nouveau gouvernement a été rendue publique. Désormais, une nouvelle est aux commandes dans un contexte où le pays fait face à la puissance de feu des gangs armés.
En effet, certains ministres ont été reconfirmés dans leurs fonctions. C’est le cas de Marie Ketleen Florestal qui reste à la tête du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) ; Raphael Hosty qui conserve le portefeuille des Travaux Publics, Transport et Communication ; Vernet Joseph qui demeure Ministre de l’Agriculture (MARNDR). James Monazard qui est reconduit au Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) ; Moïse Jean Pierre Fils qui garde son poste au Ministère de l’Environnement et Augustin Antoine qui continue de diriger le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP).
En outre, de nouvelles têtes font leur entrée dans l’équipe gouvernementale.
Paul Antoine Bien-aimé prend la direction du Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) ; Alfred Metellus est nommé Ministre de l’Économie et des Finances ; Patrick Pelissier est nommé Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP) ; Jean Harvel Jean Baptiste est nommé Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes (MAEC) ; Dr Lorté Blema est nommée Ministre de la Santé Publique et de la Population (MSPP) ; Erick Dessources prend les rênes du Ministère du Tourisme ; Jean Michel Moïse est nommé Ministre de la Défense ; Pedrica St-Jean devient Ministre de la Condition Féminine et des Droits de la Femme ; Katia Verdier est nommée Ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger et Patrick Delatour prend la tête du Ministère de la Culture et de la Communication (MCC).
Ainsi, la séparation du gâteau a eu lieu dans un environnement très particulier où les bandits gagnent de plus en plus de territoires. Où des milliers de personnes sont jetées dans les rues. Où la population a perdu toute confiance dans les « dirigeants ».
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