Épinglés dans le rapport d’enquête de l’Unité de Lutte Contre la Corruption, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire se cramponnent au pouvoir et ne veulent pas démissionner. Pour eux, le rapport d’enquête de l’ULCC relève purement et simplement de la politique.
« Je pense que ce rapport est avant tout un document politique biaisé, mal construit et orchestré par certains secteurs qui cherchent à s’accaparer du pouvoir. Ce rapport est le reflet d’un totalitarisme grimaçant qui frappe à nos portes, menaçant nos institutions et nos valeurs démocratiques », a fait savoir Louis Gérald Gilles.
S’agissant de la carte de crédit de 20 mille dollars que l’ancien président du Conseil d’administration de la BNC a mis à sa disposition comme pour acheter son maintien à la tête de cette banque commerciale, Louis Gérald Gilles a fait savoir « qu’une carte de crédit n’est pas un cadeau. Toutes les personnalités occupant des fonctions importantes au sein de l’État ou dans le secteur privé, que ce soit en Haïti ou dans les grandes nations, sont régulièrement sollicitées par les banques pour obtenir des cartes de crédit ou d’autres privilèges. Cela fait partie des avantages courants liés à leur statut et ne constitue en aucun cas un acte de corruption.»
Même son de cloche du côté conseiller présidentiel Emmanuel Vertilaire. « Jamais je ne démissionnerai suite à un rapport politique monté de toutes pièces », a-t-il laissé entendre.
C’est aussi le cas de Smith Augustin, très défendu par RED/Compromis Historique. Même s’il est lâché par le parti EDE de Claude Joseph, le conseiller présidentiel compte sur le soutien infaillible de ces deux entités. Une affaire à suivre…
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