Dans une déclaration récente, le chef de la troupe kényane en Haïti, Godfrey Otunga, a fait savoir que les ressources de ses hommes ne sont pas suffisantes pour bien accomplir la mission. De son côté, le président du Conseil présidentiel de la transition (CPT), Edgard Leblanc Fils, a souligné, le 31 juillet dernier, que les policiers kenyans n’ont pas assez de matériels pour soutenir la PNH comme prévu. Deux déclarations séparées qui ne rassurent pas quant à la réussite de la transition sur le plan sécuritaire notamment.
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Le gouvernement haïtien mise gros sur la force multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, mais l’efficacité de cette structure appelée à combattre les gangs armés, n’est pas encore une évidence.
Certaines informations disponibles laissent croire que les officiers kenyans ont failli laisser leur peau lors d’une opération à Ganthier. Mais, grâce au professionnalisme de la police nationale d’Haïti, ils ont eu la vie sauve. Informations vite démenties par le commandant en chef de la troupe kenyane.
En tout cas, le grave est que la présence des policiers du Kenya en Haïti, 400 au total, n’a pas encore servi à grand-chose. Les Kényans n’ont jusqu’ici permis à la PNH de remporter aucune victoire sur le terrain.
Sans une Mission multinationale d’appui à la sécurité forte, le Premier ministre Garry Conille ne réussira pas la transition. Ceci étant dit, il revient aux pays dits amis d’Haïti, notamment les États-Unis, la France, le Canada, de l’aider sans bluffer, par le déploiement d’une vraie force militaire pour mettre les gangs armés hors d’état de nuite.
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