Selon des informations disponibles, Garry Conille est un « bon technicien ». À l’Organisation des Nations unies (ONU), le médecin quinquagénaire a, dit-on, fait ses preuves. Mais, depuis sa prise de fonction comme Premier ministre haïtien, rien de concret n’a été fait en terme de lutte contre les gangs armés, qui est pour lui le plus grand des défis à relever.
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Récemment, un journaliste a attiré l’attention, avec raison, sur le fait que l’actuel chef du gouvernement et son équipe priorisent la communication à l’action. Il a cité pour preuve le fait que la Primature a tweeté pour annoncer que Garry Conille a donné une interview à un reporter de CNN. Comme s’il s’agissait d’un « événement ».
C’est dans ce contexte de communication gouvernementale inutile que les gangs armés, eux, continuent de gagner en puissance. Une vidéo virale sur les réseaux sociaux montre un arsenal dont dispose « Lanmò san jou », chef du gang des « 400 Mawozo ». Jusqu’à date, aucune bataille n’a été lancée contre ce caïd et ses soldats qui contrôlent une grande partie de la frontière haitiano-dominicaine.
Pourtant, le gouvernement et la Police nationale d’Haïti ont choisi allègrement de jouer la carte du mensonge, travestissant ainsi sans scrupule la vérité « filmée », « connue ». Allusion faite à l’attaque des bandits contre l’Hôpital de l’université d’État d’Haïti où Garry Conille a failli laisser sa peau.
Lors de son investiture, le Premier ministre avait promis de « réussir ». Plus d’un mois après, Garry Conile est, à l’évidence, loin, très loin, de la réussite. Du coup, une question se pose : est-il incompétent pour être Premier ministre ?
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