C’est le journal américain New York Times qui a agité la question : Michel Martelly fait pression sur des responsables politiques, notamment des membres du Conseil présidentiel, pour influencer le choix du prochain Premier ministre et la composition du gouvernement.
En effet, l’ancien président « Tèt kale » et ses alliés au Conseil Présidentiel ont proposé d’amnistier les gangs, ainsi que les anciens hauts cadres de l’Etat qui pourraient être accusés de corruption.
Contacté par le journal new-yorkais, Martelly a déclare : « Je nie catégoriquement ces allégations infondées d’ingérence dans le Conseil. Je n’ai jamais eu de relation avec des gangs et je n’ai fait aucune référence à l’amnistie pour qui que ce soit. Ces accusations sont politiquement motivées ».
De plus, le New York Times révèle que dans l’affaire du bateau de « Drogue sucrée », la plupart des preuves ont disparu et les témoins ont été intimidés par les responsables de l’administration Martelly, dont par le biais de Jimmy Chérizier alias Barbecue, policier en fonction à l’époque. Révélation faite par Keith McNichols, ex-agent de la DEA qui a travaillé sur l’affaire. Le journal souligne Michel Martelly était président de l’époque et Dimitri Hérard, haut membre de sa sécurité personnelle, a été vu par plusieurs témoins au port de Port-au-Prince, ordonnant aux membres de la garde présidentielle de transporter de la drogue du navire dans des véhicules de police.
À rappeler que Michel Martelly est frappé par des sanctions canadiennes pour connivence avec les gangs armés qui terrorisent la population haïtienne. Selon certains, le chanteur grivois veut à tout prix échapper à la justice. Ce qui explique ses manipulations aux fins de contrôler le pouvoir.
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