Les jours, voire les heures du Premier ministre Ariel Henry, sont comptés. En effet, les États-Unis et la CARICOM ont demandé au chef du gouvernement haïtien de démissionner. La nouvelle a été rapportée par Miami Herald et relayée par des médias locaux.
« C’était le point culminant dramatique d’une journée de réunions urgentes à Washington, où les responsables de l’administration qui avaient discrètement évoqué la perspective de l’effondrement d’Haïti comme leur scénario de cauchemar étaient maintenant contraints d’aborder leurs pires craintes. Et c’était un revirement auquel peu de gens en Haïti s’attendaient de la part d’une Maison Blanche qui avait longtemps repoussé les appels à la démission d’Henry, pour ensuite insister pour son départ précipité dans un moment de péril », a révélé le journal floridien.
Cette nouvelle demande des autorités américaines aurait été soutenue par les dirigeants de la CARICOM. En effet, plusieurs dirigeants de la Communauté des Caraïbes et trois anciens premiers ministres ont rencontré via Zoom les dirigeants de l’opposition en Haïti. « Au cours des appels, la Première ministre de la Barbade, Mia Motley, lors d’une réunion avec sept dirigeants politiques haïtiens, a demandé leur position sur la manière de gérer la crise actuelle. Lors d’un autre appel mardi à 18 heures avec des membres du secteur privé, la démission d’Henry a été évoquée, ont déclaré deux personnes au courant des discussions, suscitant des réactions mitigées », a expliqué Miami Herald.
En Haïti, l’incertitude règne. Les gangs armés font la pluie et le beau temps, gagnant plus de territoires. Le Gouvernement est incapable de donner une réponse. La police nationale est à bout de souffle, plusieurs de ses installations ont été incendiées par les caïds armés.
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