Depuis qu’Ariel Henry est au pouvoir, le mensonge est érigé en politique publique. Dans tous les domaines, politique, économique, sanitaire, sécuritaire entre autres, il multiplie les promesses, sans jamais poser d’actions concrètes en vue de leur donner corps. Sans vrais opposants capables de changer le cours des choses, Ariel porte bien son titre de « Roi Henry », aux dépens du peuple haïtien.
En effet, l’année 2024 s’est ouverte sur ce que des critiques lucides appellent sans détour : un mensonge éhonté. En effet, dans un message audiovisuel spécial diffusé le 1er janvier, qui pourtant déshonore la solennité inhérente au 220ème anniversaire de l’Indépendance d’Haïti, le Premier ministre Ariel Henry a réitéré de vieilles promesses non-tenues : rétablir la sécurité, organiser les élections.
Deux ans, 5 mois et quelques jours depuis que le neurochirurgien de 74 ans est aux commandes d’une République démocratique en faillite, aucune action concrète allant dans le sens d’une reprise de contrôle des territoires gangstérisés n’a été posé ; aucun pas, aussi infirme soit-il, n’a été esquissé vers la tenue des joutes électorales. Bien au contraire, l’équipe d’Ariel Henry est, depuis peu, l’expression pure et parfaite de ce qu’on pourrait appeler le ‘’Pouvoir-privilège’’ (entendez par là : jouissance de pouvoir, abandon de responsabilité).
D’ailleurs, la confortabilité que procure le monocéphalisme est telle qu’aucun nouvel Accord n’a été signé entre le Chef du Gouvernement de facto et ses opposants, à défaut, ses alliés. À quoi bon persister dans le « mentir à soi », puisqu’aucun des deux derniers faux-Accords n’a été respecté !
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