À la tête d’un Exécutif monocéphale depuis septembre 2021, le Premier Ministre de facto Ariel Henry n’arrive toujours pas à donner des résultats. L’insécurité se généralise de plus en plus, la misère s’accroît, de plus en plus d’Haïtiens quittent le pays dans des conditions régulières ou irrégulières, en vue de trouver un mieux-être ailleurs. La drame haïtien est total.
Nommé Chef de Gouvernement par un simple tweet de la Communauté internationale, représentée par le Core group, le neurochirurgien de 73 ans est aux commandes du pays en « apprenti dictateur ». Les institutions qui consacrent et confirment la démocratie, comme le Parlement par exemple, n’existent pas. Les nombreux appels de l’Opposition en faveur d’un Exécutif bicéphale comme le veut la Charte fondamentale du pays sont demeurés lettre morte. Ariel Henry, jugé incompétent, et accusé d’être de connivence avec les gangs armés, joue la carte de l’indifférence tant sur le plan politique que social. Les deux Accords que son Gouvernement a paraphé en vue de la tenue des élections ont été violés. Définitivement, c’est une équipe gouvernementale qui bafoue tous les droits et principes sacro-saints.
À trois mois du 7 février (2024) consacrée à par la Constitution comme la date d’entrée en fonction d’un Président élu, personne ne sait quand des élections seront organisées en Haïti pour un retour à l’ordre démocratique. Supportée par une communauté internationale inconsciente et peu soucieuse des vrais problèmes d’Haïti, Ariel Henry s’enlise dans plus d’inconstitutionnalité et plus d’illégitimité. Ainsi, le Chef du Gouvernement de facto donne la mauvaise impression d’être doté d’un pouvoir à vie. Un coup fatal pour la démocratie.
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