De toutes parts, des voix s’élèvent pour supporter la construction du canal sur la Rivière Massacre, côté haïtien. Hommes et femmes politiques, artistes, membres d’organisations de la société, entre autres, supportent l’initiative des paysans de Ouanaminthe (Nord-est). La footballeuse haïtienne de renommée internationale, Corventina, mêle sa voix à celles qui réclament la poursuite des travaux, en dépit des pressions dominicaines.
« Ayiti se tè nou, pèsonn pap janm plis alèz yon löt kote
ke lakay li. Ensekirite ak move lavi k ap met dlo nan je tout moun nan peyi a dwe sispann ! Li lè pou nou pran konsyans pou n chanje peyi nou paske pèsonn pap vin fè I pou nou. Fòs ak kouraj pou tout moun kap soufri nan moman an. M ret kwè yon jou sa ap chanje. Epi…. Kanal la Pap Kanpe ! » a écrit la joueuse de l’Olympique de Marseille sur son compte X (ancien Twitter).
Par ses propos, cette Grenadière, objet de fierté des Haïtiens, laisse ressortir son attachement envers son pays.
Il est à souligner que la fermeture des frontières coûte gros à la République Dominicaine, dont le commerce d’œufs notamment est menacé. À preuve, des petits producteurs et agriculteurs dominicains prévoient de déposer des milliers « d’œufs pourris » sur la place des agriculteurs le 2 octobre prochain, en signe de protestation contre les mesures du chef d’État dominicain, Luis Abinader.
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