À partir de mars 2024, tous les États-Membres de la CARICOM bénéficieront d’une libre circulation régionale, exceptée Haïti. En effet, à la demande du Premier ministre haïtien Ariel Henry le pays ne profitera pas de cette « aubaine ».
Selon le journal Jamaican Gleaner, le Chef du gouvernement haïtien a évoqué la crise multidimensionnelle qui secoue Haïti pour demander de ne pas l’ajouter sur la liste des pays bénéficiaires de cette intégration régionale.
Cette mesure a donc été adoptée lors du dernier sommet des Chefs d’État et de Gouvernement tenu à Trinité-et-Tobago.
« De toute évidence, il y a certaines questions juridiques que nous devons examiner. Et nous avons donné à nos citoyens du droit quelques mois pour examiner ces questions juridiques et pour veiller à ce qu’ils puissent venir nous voir d’ici le 30 mars pour prendre une position définitive à ce sujet », a déclaré le président de la CARICOM également Premier ministre de la Dominique, Roosevelt Skerrit, lors d’une conférence de presse.
De plus, il a souligné que « bien que les dirigeants régionaux aient compris qu’il y aurait des défis pour certains, la communauté est engagée à franchir ce cap »
Outre la libre circulation, la question des droits contingents qui seront associés à l’initiative sera également examinée pour fournir l’accès à la santé primaire et à la santé d’urgence, l’accès à l’éducation de base, à l’enseignement primaire et secondaire.
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