Les États-Unis sont clairs et sans équivoques : l’ancien Premier ministre haïtien Laurent Salvador Lamothe a tiré du fonds PetroCaribe, à des fins personnelles, au moins 60 millions de dollars américains. Ce n’est un secret pour personne que l’ancien bras droit de Michel Martelly a siphonné le fonds vénézuélien. Aujourd’hui, l’Oncle Sam avance chiffre à l’appui, ce qui fait toute la différence.
À travers les médias sociaux, pour l’instant, Laurent Lamothe tente de se faire passer pour un saint aux mains propres, en ce qui concerne la gestion du fonds PetroCaribe destiné aux développement d’Haïti. Mais dilapidé. Pourtant, il a été prouvé par la Commission Éthique et Anti-Corruption du Sénat de la République, il y a quelques années, que tout un stratagème de corruption a été mis en place par le PHTK pour « voler » l’argent vénézuélien. Ce dossier que la justice haïtienne laisse moisir dans le tiroir, alors que le peuple haïtien attend un Procès, est remis sur le tapis par les États-Unis.
Comme un couperet la nouvelle est tombée le vendredi 2 juin 2023 : Laurent Salvador Lamothe est interdit d’entrer aux Etats-Unis. Depuis, l’ancien Chef de Gouvernement et ancien ministre de la Planification est en pèlerinage pour tenter de laver son image hautement dégradée. Il est allé jusqu’à promettre de contester par « voies légales » sa désignation par le Secrétaire d’État américain, Anthony J. Blinken. Ce qui, selon plus d’un, relève d’un mensonge pur et simple, puisque tout combat judiciaire en ce sens consacrera la perte totale d’un homme déjà perdu.
Sanctionné par le Canada et la République Dominicaine, où il ne peut mettre les pieds, Laurent Salvador Lamothe doit définitivement tirer un trait sur la République étoilée où vivent ses deux filles, loin du bruit des balles et de la menace constante des gangs armés.
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