L’entreprise canadienne auprès de laquelle l’Etat haïtien a placé la commande de véhicules blindés en vue du renforcement des capacités de la Police Nationale d’Haïti (PNH), INKAS, est sortie de son mutisme pour démentir ce qu’elle appelle les « informations mensongères » véhiculées par des médias en Haïti.
« Nous sommes peinés d’apprendre que certains organes de presse en Haïti pensent qu’ils ont une licence gratuite pour répandre des mensonges ignobles sur notre organisation, sur nos activités et surtout sur nos obligations. Nous avons toujours essayé de faire profil bas et d’aider le peuple haïtien et la Police nationale haïtienne, pas au mieux de nos capacités, mais bien au-delà », peut-on lire sur le site officiel de INKAS.
En effet, le fournisseur a fait savoir que sa production se trouve paralysée par la perturbation de la chaîne d’approvisionnement mondiale qui affecte tous les grands constructeurs automobiles. « Nous avons fourni plusieurs véhicules blindés de transport de troupes supplémentaires, des véhicules blindés, des drones haut de gamme et de multiples, longs des missions de formation à long terme, ainsi que l’entretien des véhicules de la Police Nationale d’Haïti, le tout gratuitement pour la nation haïtienne », énumère INKAS, précisant que le Gouvernement haïtien ne lui a pas encore versé la totalité du montant de la commande contrairement à ce qui se dit dans la presse en Haïti.
« Affirmer que nous avons reçu 100 % du paiement initial est également incorrect et franchement insultant – nous avons dépensé une somme d’argent démesurée pour cette transaction et nous sommes actuellement en perte. Nous n’avons reçu qu’un acompte et depuis, nous dépensons notre propre argent », précise la compagnie.
Se disant engagée à soutenir la PNH et le peuple haïtien même au-delà de ses capacités, l’entreprise INKAS explique que les retards de livraison sont basés sur des problèmes de chaîne d’approvisionnement. « Le monde entier, et toute l’industrie automobile en souffre. Nous avons été très transparents dès le départ, sur chaque problème, et nous ne nous sommes pas cachés. Nous avons passé du temps en Haïti, rencontré des politiciens et des policiers, à chaque étape du chemin », conclut INKAS.
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